Etant enfant, j’ai baigné dans un environnement de Nature où ma famille, notamment les grands parents cultivant tous leur potager avec ardeur.
Entre émerveillement et labeur, mon sentiment de jeunesse vacillait. J’étais émerveillé par ce qu’il était possible de produire et en même temps je les voyais y passer des heures carrées. Un mélange d’envie et de rejet.
Les années de jeune adulte ont passé et c’est avec un intérêt très éloigné que je regardais le potager.
Par contre, j’ai toujours eu cette envie ancrée en moi de vouloir cuisiner et manger de bons produits frais, goutus et sains. Pendant longtemps, le marché ou magasin bio satisfaisait à mes besoins.
Puis un jour en été 2012, alors que je venais de quitter un emploi et que j’avais quelques journées devant moi, ce fut le déclic. J’avais à ma disposition mon premier « terrain de jeu ». Youpi !
Alors que la saison potagère était déjà bien ancrée, je me suis lancé à oeuvrer à mon « véritable » premier potager en juin 2012. Ce premier potager fut assez rapidement une réussite. Tout ce que j’avais accumulé inconsciemment en était enfant ressurgissait maintenant dans mes gestes. Cf article « Mon potager en 2012 ».
Depuis lors, cette envie et cette passion continuent à alimenter ma vie de jardinier expérimentateur.
Au fil des années, j’ai progressé et effectué de nombreux essais. Il y a eu des réussites mais aussi beaucoup d’échecs (ou d’apprentissages). Car chaque expérience est une possibilité de progresser.
En ayant une parcelle au sein d’une association, le contact d’autres jardiniers m’a également fait progresser. Ce contact est très inspirant car différentes personnes excellent souvent dans une culture spécifique. Il reste plus qu’à s’inspirer d’elle.
Aujourd’hui, j’ai acquis une certaine maturité et une belle expertise de la pratique potagère. C’est tout naturellement qu’est né l’envie de partager plus largement ma passion et donner l’envie à tous de pouvoir mettre les mains dans la terre.
Toutes ces années d’expérience : …
Si je peux :
Introduction
Après quelques années de belles réussites au potager et une multitude de compliments, j’ai pris conscience que j’avais parcouru du chemin depuis mes débuts. Cela m’a montré que mes efforts et ma passion m’ont permis de passer un cap alors que cela n’était pas prémédité.
A force de chaque année suivre ma passion, ce qui m’a amené à faire évoluer ma pratique, à faire davantage de semis et d’acheter moins voire plus de plants « tout fait » en jardinerie.
Pas à pas, au fil des années, j’ai progressé grâce à l’ensemble de mes expériences et à la continuité de ce qui marche bien. Brique après brique, mon expertise s’est consolidée afin de sortir des récoltes honorables voire généreuses malgré un terrain plutôt compliqué à la base (terre argileuse avec des endroits de terre glaise, tassé, un pH trop élevé). Les potagers avaient initialement été mis en place par des engins de chantier et la terre végétale était manquante. Ainsi, nous nous sommes débrouillés avec la terre sur place.
Moi :
Vous :
Nous :
Trois tailles de potager :
Le micro-potager : environ 25 m².
Le potager classique : 50 à 150 m².
Le grand potager : 200 à 350 m² (techniques issues du micro-maraichage).
Au-delà, il faut se diriger vers le micro-maraichage (ou maraichage sur petite surface) et leurs techniques adéquates.
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